Modélisation de la dispersion des rejets radioactifs dans l’atmosphère à l’échelle globale
22 mars 2011 17:04, par La résistance des Carnutes500 000 ans, c’est du Dieudonné...1 million d’années de persécution nucléaire je vais dire, tiens c’est bien.
et de ramener l’occurrence à la chute d’une météorite, c’est vraiment une manie
de comparer la Nature et les actions humaines.
Donc, il y une marge "acceptable" de 100 000 morts, c’est raisonnable ?
vous avez-vus les photos d’enfants en Ukraine ? c’est raisonnable ?
La dégénérescence des chaines d’ADN, c’est raisonnable ?
300 ans de contamination (10 demi-durées de vie du Césium137) c’est acceptable ?
Il est vraiment temps de réformer les statisticiens, leur loi normale et leur queue de distribution.
C’est d’ailleurs les même statistiques ’stochastiques’ (mouvements browniens) qui nous pondent des CDS, CDO et autres options Cap Collar etc sur les marchés financiers, tous confondus, et ce sont les mêmes polytechniciens qui les "tradent" chey JP Morgan, GS, et autre BNP, SG...belle corrélation.
Pourtant , benoit Mandelbrot a démontré depuis des décennies que la Finance n’obéît pas aux lois statistiques "normales" (loi normale, celle du formatage, théorie de la moyenne et intolérance aux écarts à la moyenne, pensée dominante) mais que c’est un univers fractale à n dimensions positives non entières, et que les queues de distribution sont beaucoup plus épaisses que les statisticiens de Marché ne le laissent supposer.
Autrement dit, la probabilité qu’un évènement très éloigné de la moyenne (une flambée des cours ou un crash) se produise est beaucoup plus importante que la théorie "classique" le prétend.
Il a formalisé il y a 40 ans.
As t-on un retour d’expérience sur les marchés ? nada.
Il a même été débarqué de la recherche financière, surtout en France.
C’est chez IBM qu’il a pu s’exprimer.
La cotation financière fonctionne en univers de dimension L-stable, c’est à dire rarement dans un monde toujours en mouvement.
Mais c’est que du pognon-papier, c’est pas grave, même si c’est avant tout un instrument de domination.
Pour le nucléaire, ça y ressemble, en pire.
C’est d’ailleurs les mêmes"scientifiques".
Vous agglomérez des situations différentes pour lisser le temps et l’espace dans un seul chiffre.
Certes, me direz-vous, les centrales n’ont pas les mêmes technologies, ne sont pas situées au même endroits dans le monde.on dilue le risque, ou on le généralise ?
52 centrales en bord de mer dans un pays de seïsmes et de Tsunami, mot d’origine japonaise, s’il en est, faut le faire, en matière de raison, vous repasserez l’examen, recalé.
Elles ont besoin d’eau, me direz-vous ? moi aussi...
Laisser des décennies de stock de combustible usagé dans des centrales, c’est un peu plus grave que la grèves des poubelles de Marseille.en matière de corrélation des risques, c’est le pon-pon.
Le Mox est interdit par les USA depuis 2001, c’est aussi très grave, mais il est vrai que les résidus servent à faire des bombes, c’est très raisonnable ça aussi.
Pourquoi ne pas utiliser le Thorium comme l’Inde ?parce que l’industrie du nucléaire civil est liée à la production de nucléaire militaire, c’est plus une corrélation, c’est une collusion.
J’en veux pour preuve les "tracas" faits aux iraniens.
Enfin, Sarkozy voulait ’vendre " l’EPR à Kadhafi il y a trois ans, le monde est par définition en mouvement dans une statistique de risques en univers instable.
Saddam hussein aurait-il mis le feux à des centrales en 1991, s’il en avait-eu ?
Venons en à l’objet du délit "intellectuel" : (la chose qui rend les hommes aveugles, faut-il accélérer à l’approche du mur, dans l"espoir de le traverser ?)
Je dis et je maintiens que projeter des expériences (des accidents, des catastrophes) sur un panel statistique de centrales en agglomérant les événements pour projeter les risques sur un temps statistique uniforme continu est inepte.
58 centrales par 25 ans ne donnent pas une centrale virtuelle de 1450 ans.
ça ne donne que 25 ans d’expériences sur 58 individus non indépendants, comme le prouve Fukushima, puisque les occurrences d’accidents sont interdépendants, c’est une évidence.
La dépendance des probabilités d’accidents est d’autant plus grande que les centrales sont rapprochées physiquement, que les technologies sont
semblables et surtout qu’elles sont gérées par les mêmes dissimulateurs.
ça s’appelle du multifactoriel avec de très gros coefficients de corrélations croisées.
Ce sont les mêmes qui conçoivent, construisent, choisissent l’implantation et "gèrent" les centrales, voici une énorme corrélation statistique.
n’imaginez pas que l’atome fonctionne comme une société humaine.
Dans une société humaine démocratique médiatique, la mesure de la moyenne perturbe voire créer la moyenne.C’est la consécration de la loi de la moyenne, système qui engendre un resserrement autour de la moyenne.
De plus, le principe de moindre action s’applique à la société politique.
L’atome lui, il s’en fout.
Depuis le projet Manhattan, les scientifiques ont fait la preuve qu’ils sont serviles, et qu’ils peuvent être des criminels, sans le savoir.
Le progrès technique n’est nippon ni mauvais, c’est notre conscience seule qui l’oriente vers le bien, ou non.
Ce ne sont pas les chiffres qui induisent des interprétations, c’est nos modèles de pensée qui produisent des résultats chiffrés.
Il est plus que temps de remplacer la raison objective par la Sagesse.
C’est mon souhait le plus cher que je forme pour nous tous, moi le premier,
car je n’ignore pas mon ignorance.
amicalement