Pourquoi dès qu’il s’agit d’un événement négatif,il est automatiquement question de se pencher sur cet événement,avec un réflexe quasi pavlovien. Le premier,qualifier le phénomène de"crise",et se limiter dans 99% des commentaires à l’aspect"économique",et rarement à l’aspect des valeurs spirituelles et morales. Voyons brièvement ces deux éléments :
1)L’appellation crise : on parle de crise d’un système,lorsque celui-ci fonctionne normalement,c’est-à-dire selon les normes prévues,et puis brutalement un dysfonctionnement survient sans signes annonciateurs. D’ailleurs,c’est dans ce sens qu’on parle en médecine de crise cardiaque,alors pour un alcoolique-par exemple-on ne parle jamais de crise de cirrhose de foie...En est-t-il de même pour le"libéralisme"et ses conséquences idéologiques sur l’économie,les valeurs sociétales,etc...La réponse est presque dans la question. Qui de nous,citoyens nés dans les années 40 ou 50 a vécu des années de sérénité et de quiétude avec ce système"libéral" ? Évidemment les 30 glorieuses nous savons sur quel sinistre socle ont été fondées...
2)Pour l’aspect"économique" : Ce qui serait pertinent,et même un devoir pour les intellectuels clairvoyants,c’est de fouiller dans les sédiments historiques pour identifier le"succès"artificiels du libéralisme auprès des populations qui,pourtant,sont les premiers à payer un tribu effrayant aux prédateurs libéraux. Une des pistes,profondément analysée par des penseurs respectables est que ces prédateurs s’adressent aux instincts bestiaux enfouis en chacun des êtres humains. Ce diagnostic étant réalisé,et vu les tragédies actuelles,passées et futures ( si les humains restent passifs ),le bon sens nous dicte de déclarer ce système,bâti sur les ruses,la manipulation et autres ingrédients infâmes,cliniquement mort et poser les premières fondations d’un monde honnête respectueux de l’Homme,l’Homme dans ses deux dimensions fondamentales,naturelles et métaphysiques...