On se demande ce que cette actrice jolie et connue (Mia) trouvait à l’affreux Woody à la triste figure ? Il est vrai qu’elle était séduite par le tiers-monde, le handicap, la misère... Soon-Yi, qui, paraît-il, est légèrement arriérée, fut trouvée dans la rue en Corée, n’a ni père ni mère ni date de naissance. Elle et son frère d’adoption (selon eux) Moses, lui aussi asiatique, ne se sont jamais ressentis enfants de Mia, qui en avait trois ou quatre biologiques sur une dizaine.
Mia aimait le tiers-monde entier, qui le lui a rendu très diversement, comme ses immigrés rendent à la France ses bons soins ; une partie l’apprécie pour cela (nourrice), une partie croissante la déteste activement.
Quant à Ronan, il a officiellement un prénom hébreu précédant son prénom irlandais ; prénom hébreu qu’il a jeté aux oubliettes. Il n’est de toute évidence pas du tout le fils d’Allen ; auquel peut-être la Nature dans sa clémence et prévoyance, refuse la procréation, mais ce n’est qu’une hypothèse, car la Nature se contourne, se force, quand on a les moyens.
Leçons à tirer : Aimer le monde entier sans sélectivité, y compris biologique, mène aux drames, on le voit ici. N’avoir aucune perception de la beauté, c’est tuer l’art.
Il convient d’aimer sa famille, son pays, son continent, avec des priorités. Sinon trahison.
En quelque sorte, Mia trahit son héritage celtique et européen en imposant à son pays des enfants adoptés dans d’autres continents. Elle n’avait pas besoin de le faire, ce n’est pas logique. L’Eglise chrétienne s’occupait jadis des enfants des rues, les élevant dans leur propre pays. Soon-Yi, bien que pas très futée, a compris ces choses simples. Il fut facile de la pousser à trahir celle qui l’a recueillie.