Si la loi sur la presse existe - laquelle n’est d’ailleurs pas seulement une loi sur la "presse" mais une loi sur l’honneur et la considération des citoyens - c’est que si elle n’existait pas, il faudrait bien que la société tolérât le duel. Comme du temps de trois mousquetaires. Car l’honneur est considéré par toute société comme substantiel à l’être humain et on ne peut empêcher un homme de vouloir le défendre. C’est le fameux "viens voir si t’es un homme". Les lois depuis Richelieu interdisent les duels et défèrent les points d’honneur au tribunaux. Le problème en France et même en Europe, c’est que le législateur est devenu fou. Il a tout perverti sous la pression des lobbys.
La loi de 1881 "sur la presse" a été détournée et est devenue politique et oriente la pensée. Elle est instrumentalisée par des petits malins. C’est une censure à très grande échelle qui s’habille en loi. Des "communautés" estiment qu’elles peuvent s’en servir pour défendre leur intérêts collectifs, et même leur objet social et ainsi faire régner la terreur et développer leur propagande en faisant taire leurs adversaires. Or un homme seul ne peut se battre en duel contre une communauté tout entière bien évidemment. Et il ne peut s’exprimer.. Ce ne sont plus des duels mais des pugilats collectifs et l’arbitre est rendu partial par une loi partiale..
On introduit dans cette loi et des concepts métaphysiques (races, origines, religions), ou même plus fou encore des blocs d’histoire contemporaine figés dans le marbres (les faits poursuivis à Nuremberg). Et la loi ordonne au juge de juger dans un sens.
L’antiracisme, c’est une communauté, une race, bientôt une religion se précipitant sur un individu ou sur une autre communauté. Or tout cela explique la folie dans laquelle nous sommes. On fait exister le mot "race" pour le seul temps du procès. Droit hallucinogène. Et les juges hallucinés marchent.
Mais Sopo ferait mieux de faire attention. C’est un gros lourd.