L’article cité a l’audace de prétendre nous aider à distinguer l’Histoire et l’histoire, avec l’impartialité, la bienveillance, et l’intégrité d’un joueur de bonneteau…
L’histoire (ou la construction narrative officielle au service de l’ordre établi par les tenants du pouvoir politique et économique) sert essentiellement à justifier la réalité collective politiquement induite, en tant que moule dans lequel toutes les réalités individuelles doivent se couler. Les historiens sont dans ce vivarium des répétiteurs lâches ou des kapos consciencieux.
L’Histoire (ou le milieu naturel des Historiens), essentiellement révisionniste, n’est au service de personne, même pas de la vérité, puisqu’elle se fixe comme point d’honneur de ne servir que l’exactitude factuelle qui permet de trier le bon grain de la probité intellectuelle, de l’ivraie de réalité partielle et de la construction narrative intéressée.
L’Histoire permet d’effacer les pièces et les raccords fabriqués pour habiller l’Empire, quand l’histoire nous interdit de comprendre l’Empire et de dire haut et fort que l’Empereur est nu…
Par exemple, on peut se demander si lorsque Deborah Lipstadt a empêché David Irving d’utiliser l’Histoire à des fins apolitiques nettes d’intérêts, elle n’avait pas pour objectif de préserver l’utilisation de l’histoire à des fins politiques jusqu’à l’usure.
Si elle n’ignore pas que l’originelle loi mémorielle, qui a interdit la liberté de recherche Historique, pour la remplacer par l’entretien de l’histoire mémorielle ou du mémoirisme historique (rayez la mention inutile) est partie de Yad Vashem, comment peut-elle mettre dans une même phrase les termes Shoah, Yad Vashem et transparence ?
Il y a vraiment des gens qui ont attendu le 75e anniversaire de la commémoration de la libération d’Auschwitz pour réaliser la manière dont la Shoah et Yad Vashem sont utilisés à des desseins politiques ?