J’aime bien Carlin, mais il est tuant de fatigue : ce sketch-ci en particulier, puisqu’il s’agit de dénoncer les euphémismes et périphrases qui s’éloignent des réalités en les atténuant, en utilisant ici un procédé hyperbolique et donc à l’opposé, exagération qui revient quand même au sujet initial. Tuant de fatigue parce que les autres nous les gonflent déjà, qu’il en rajoute (cette fois-ci à bon escient, mais quand même).
Ses articulations me font sourire comme le faisait le subtil dériseur Raymond Devos que j’adore : mais l’on reste dans le jeu de mot subtil et le cocasse : l’on acquiesce donc tout sourire du bien vu, de sa finesse, plus que l’on ne rit.
Aussi, lorsqu’il s’agit de phénomènes de société, je leur préfère le ton, les mim(iqu)es et le jeu de scène des personnages de Dieudonné qui se prêtent à balancer les (nos) différents travers. Les premier cités sont très bons, mais ce dernier me fait pleurer de rire, sur un détail parfois.