Ce que vous décrivez n’est pas la prédication d’une situation à venir mais le constat de la façon dont semble fonctionner le monde des humains depuis qu’il existe.
Des pauvres qui désirent être riches, et des riches qui désirent le rester. Pourquoi ? Vraisemblablement pour disposer d’un confort et de plaisirs propres à alléger les peines et souffrances qui caractérisent l’existence.
L’histoire se raconte avec différents scénarios, mais toujours avec les mêmes protagonistes et la même finalité, c’est inéluctable. Je pense par ailleurs que tout cela ne forme qu’un seul groupe, une seule catégorie, une même dynamique.
Et puis il y a ceux qui ne désirent plus. Ceux qui, riches, se délesteront de ce qu’ils possèdent ; pauves, aurons appris à vivre de peux. Ceux qui ont cessé de se débattre dans le monde des idées et des concepts et qui vouent leur existence à l’expérience de la réalité telle qu’elle est vraiment.
Analyser les choses politiquement, sociologiquement, comme ont le fait ici, constitue finalement un plaisir, une activité agréable, qui atténue nos peines et nos souffrances. Mais de façon temporaire et sans aucun espoir de réel changement.
Un peu comme agiter les bras en croyant que nous sommes ainsi à l’origine du mouvement des nuages et persuadés que bientôt le soleil brillera seul dans le ciel pour toujours.