Il y aurait une autre solution :
que les Français des campagnes invitent les Français des villes chez eux.
Car même parmi ces Français des villes, combien vivent vraiment bien ?
Prenons par exemple La Défense (exemple représentatif s’il en est) :
sur toute la population de cadres qui travaillent à La Défense, combien viennent en grosse berline haut-de-gamme et ont leur place de parking réservée ? et combien prennent le RER A à la puanteur humide ?
> Même parmi ceux qui vivent dans les villes, et qui s’en sortent à peu près bien dans ce genre de mouvement de foule qu’est la mondialisation, très peu, en fait, ont de réels gros revenus susceptibles de leur apporter une réelle qualité de vie.
>> Une famille de Français de la campagne pourrait ainsi accueillir une famille de Français qui-réussit-dans-la-mondialisation :
hébergement gratuit hormis la participation aux courses (chambre d’amis, convertible du salon, etc.) ;
si pas assez de place : tente dans le jardin pour les enfants (qui seront ravis) ;
barbecue, activités de la région, sport, les femmes papotant entre elles, les hommes entre eux, etc. .... bref : on retisse du lien : en somme on invite les Français des villes à cette fraternité retrouvée sur les ronds-points.
>>> Après tout, périphériques ou pas, nous sommes Français, et c’est la seule chose qui compte. Les seuls qui ne sont plus Français, ce sont ceux qui sont tout en haut, et ils sont très peu.