La France en deuil : l’Alsace est perdue
26 juillet 2019 16:22, par Miville
En 1970 le personnage politique le plus dangereux en Europe et le plus susceptible d’entraîner une guerre était effectivement Bismarck, et l’Allemagne un pays de servilité d’opinion dangereux par ses habitudes du fait d’avoir été unifiée par la Prusse. Être annexé à son empire était un mal en termes de libertés publiques, quoique un bien en termes de programmes sociaux. En 1939 l’Allemagne était quelque chose à quoi il valait il valait mieux ne pas être rattaché à tous points de vue, semaines de soixante heures au lieu de 40, pas de libertés publiques, même si la France n’était pas vraiment non plus un havre de justice.
Mais en ce moment l’homme le plus dangereux de l’Europe par son bellicisme c’est Macron et le pays le plus dangereux par sa longue habitude de passivité idéologique qui promet des successeurs toujours pires, le pays avec la presse la plus uniforme et la plus dictatoriale du monde qui émet plus de demande de censure au niveau mondial que le reste du monde réuni, le pays qui a déclaré la guerre à l’état social c’est la France, alors la même logique qui poussa beaucoup d’Alsaciens-Lorrains à vouloir devenir ou rester français en 1870 et en 1940 les pousse à vouloir retourner dans le giron allemand qui est est celui de leur famille linguistique d’origine, même si l’Allemagne présente n’est pas vraiment non plus un havre de justice : disons qu’en ce moment la police allemande matraque et enferme moins tout comme en 1936 la police française matraquait et enfermait moins. De plus on sait maintenant que les héros modernes que les Alsaciens francophiles admiraient le plus pour pouvoir signifier leur attachement à la France, comme Louis Pasteur et Jules Ferry et autres pontes loués au fil des pages des manuels Fernand Nathan, étaient des zéros, des magouilleurs au service des forces de l’argent, et des propagateurs patentés d’une idéologie anti-vie.