Pierre Jovanovic – Deutsche Bank, Lehman Brothers, même combat !
17 juillet 2019 09:34, par nicolasjaissonExcellent, Jovanovic a enfin appris ce que signifie le mot "notionnel" pour le montant des dérivés inscrits en compte. Par contre, il lui faut encore apprendre que l’activation des CDS dépend d’une autorité de surveillance réglementaire basé à NY et que le notionnel ne veut rien dire tant que les dérivés ne sont pas dénoués, ce qui arrive rarement tant que l’exposition peut-être refinancée en rollover ou couverte. Prétendre que tous les CDS se retrouvent au bilan de la DB est une pure affabulation de journaliste bling bling qui ne prend même pas la peine de se renseigner auprès de sources professionnelles sur la composition du hors bilan de la DB. Pournat de nombreuses analyses ont été faites à ce sujet et sont librement consultables sur le Net. Enin la DB est un groupe mondial dont les entités ne suppportent pas les mêmes risques, ce qui réduit considérablement le risque systémique lié au risque de contrepartie sur les dérivés dont la consolifation est fait dans des centrales de traitement à Londres sous la supervision de la FSA et des organismes de surveillance bancaires de la BCE.Le but de la manoeuvre est de démanteler le groupe en revendant les différentes branches d’acticvité, tout en passant les principaux risques à la trappe par des mécanismes de couverture garanties par les banques centrales. Le plus inquiétant est que les banques d’investissement disparaissent les unes après les autres, alors même que l’endettement public et privé a atteint des sommes faramineuses et que les possibilités de refinancement sur les marchés s’évanouissent et avec elles les possibilités de juguler l’hyper inflation née de la monétisation de la dette qui était stérilisée sur les marchés. La BCE ne va quand même pas financer à elle seule tous les budgets publics de la zone euro. Mme Lagarde arrive fort à propos pour se lancer dans l’aventure des cryptos émises par les banques centrales et des dérivés carbonés échangeables sur les marchés. En ce temps de tempête électromagnétiques, la solution paraît bien hasardeuse au moment où les systèmes de paiement sont menacés de paralysie durable. Raison de plus pour accélérer le retrait des liquidités en cash de la circulation monétaire, afin de permettre aux lambdas d’émettre sa propre monnaie échangéable sur smartphone. A moins que des petits caillous finissent par satisfaire nos banquiers centraux.