Les Nuits fauves au zoo de Munich
16 juillet 2019 13:14, par AirFireIl serait bon que Kontre Kulture réedite le livre "L’homosexualité" de Charles Socarides. Ce psychanalyste et psychiatre y explique que l’homosexualité masculine et féminine sont une souffrance fixée aux premiers âges de l’enfance. Tant qu’on abordera pas la psychologie dans ce domaine, le refoulement, les problèmes d’identification et les projections, nous ne répondrons jamais à rien. La sociologie ne peut expliquer un développement de l’enfant bloqué. L’homosexuel homme cherche à incorporer la virilité à travers l’acte masochique annal. A travers l’oralité, il cherche inconsciemment le sein de sa mère par le pénis. Torturé entre le désir de se séparer de sa mère et sa haine de ne pas y arriver, qu’il doit refouler, il compense sa peur de la femme issue de sa mère par l’excitation pour les corps des hommes. Il donne aux hommes ce qu’il aurait voulu pour lui, tout en essayant vainement de leur prendre leur virilité. La cause est une mère invasive, incestuelle voire incestueuse et autoritaire, et un père soit faible et dominé soit distant, trop dur, ou froid. L’Oedipe ne peut se faire, c’est à dire que l’homosexuel attaché à sa mère de force est obligé de s’identifier à elle, et souffre de ne pas pouvoir vivre qui il est vraiment, un garçon et un furtur homme. Il va projeter cette rage et ce désir sur l’adoration des hommes, donc du père recherché pour le sortir de l’état fusionnel des premiers ages de la vie d’avec sa mère "dictatrice", qui se nourrit de ses frustrations avec son enfant en le rapprochant d’elle. L’homosexualité féminine, elle, est dans le même bain, la haine de la mère et de la femme est en fond, tout comme la haine d’absence du père, et cette fois c’est une recherche d’incorporation de la féminité par l’attirance pour les femmes et du père par le pendant masculin ou féminin choisi. L’enfant a besoin dans son développement et pour son identification sexuelle de sa mère et de son père. Mais d’une mère qui entourera mais qui saura lâcher son enfant par le biais d’un père structurant qui saura raisonner avec lui et pas lui foutre des roustes. Encore faut il que ça se passe bien entre les deux parents ! Beaucoup d’hommes ou de femmes sont des homosexuels latents car ils ont manqué dans leur enfance d’un père aimant, fort et structurant. Janov dans le cri primal, ajoute même que le donjuanisme cache une homosexualité latente puisque le Don Juan cherche sa virilité par la conquête féminine insatiable... au même titre que l’homosexuel déclaré.