A Rome, à la fin de l’Empire, voici ce dont les Romains se plaignaient :
le prix de l’immobilier atteignait des niveaux astronomiques, surtout en centre ville : avec un bel héritage vous ne pouviez plus vous acheter qu’ une pièce exigüe et sombre.
les moeurs étaient devenues sodomites : les couples divorçaient et ceux qui n’étaient pas en couple s’enculaient pour décider ensuite de se mettre en couple afin de le faire de manière plus régulière.
la spéculation avait remplacé le travail.
la richesse financière côtoyait la pauvreté du travail, le succès du passe droit, l’échec de l’effort : la sueur n’était plus une vertu, la triche et l’astuce des nécessités.
Rome n’était plus dans Rome : les romains en avaient été chassés et toutes les nationalités de la terre y tenaient le pavé.
L’Etat surpuissant y était anormalement lourd et sa lourdeur était financée par une surimposition généralisée et omniprésente (tout était taxé sans que ça ne suffise jamais).
Pour acheter la paix sociale, des pauvres, des chômeurs, et en fait de tous, tous étant devenus nouveaux ou encore plus pauvres, il y avait les Annones qui distribuaient pain, huile et vin.
Et puis il y avait les jeux : chez nous, la XVII chambre.
Ainsi, c’est au fait que la pensée devient obligatoire et donc interdite que l’on mesure la fin d’un régime.