Quand les Français rêvent de révolte
18 février 2011 03:07, par Emmanuel Militari
Comme d’habitude avec le peuple hexagonal - dont il s’agit d’ailleurs d’une constance - ce dernier a "tout dans la gueule et rien dans le bide !" Faire des manifestations, encadrés et orchestrées par des organisations syndicales de "gôche", c’est une chose, mais une révolte de masse, c’est une autre paire de manches !
Il n’y a qu’à voir le vote contestataire en faveur Le Pen, lors des avant-dernières élections présidentielles ! Deux semaines de bourrages de crânes - pour ne pas dire de pure propagande médiatique - entre les deux tours, qui dépeignait le président du FN comme un nazi et la venue du FN à la tête de l’état comme l’ascension du IVème Reich, et les velléités de changement des électeurs se sont envolées en fumée !
Il n’est pas question ici d’une "révolution en charentaise", nous sommes bien d’accord ! De plus, les conditions pour qu’une telle éventualité arrive ne sont pas encore réunies, car la plupart de nos concitoyens vivent encore trop bien !
De plus, je suis consterné de constater au quotidien la passivité et l’obséquiosité dont font preuve la majorité des travailleurs par rapport à des instances "supérieures" - fussent-elles minimes - ne serait-ce qu’à l’égard de chefaillons, par exemple ! Au point, où je me demande ce que ces derniers seraient capables d’accomplir en "périodes troubles"... Effrayant !
En ce qui me concerne le titre de l’article - "Quand les Français rêvent de révolte" - reste du domaine du vœu pieux ! "Rêver" ne signifie pas que les choses se réalisent ! Pour paraphraser une stance du "Tao", "se révolter" et "vouloir se révolter" sont deux postulats différents !