Trump dénonce la censure exercée par Facebook : "Nous avons la liberté d’expression"
7 mai 2019 22:51, par vaurien
1/2. Il ne faut pas prendre les gens pour des imbéciles et leur faire prendre des vessies pour des lanternes. Plutôt si ! il faut prendre comme imbéciles tous ceux qui croient à la liberté d’expression dans l’absolu et même à son existence comme règle valable pour tout le monde et tout le temps. Pour voir clair dans tout ça, il nous faut voir de quoi s’agit-il en fait.
L’expression en soi ne peut pas être interdite et personne ne peut l’interdire Elle est diverse et ne se résume pas seulement à la parole et son langage qui, lui, est une oeuvre collective ou une création collective. Un langage comme la langue française, par exemple. Une langue en tant que langage reste l’outil indispensable pour l’expression, la communication ou l’échange et l’ordonnancement des idées dans sa géographie d’influence. Et ce, même si elle reste conditionnée ou empaquetée par les divers pouvoirs qui l’ont utilisés en la marquant de leurs empreintes pour mieux les servir et pour les faire durer parce qu’il n’y a pas de pouvoir qui n’aspire pas à son éternité comme beaucoup d’individus qui, face à l’inéluctable, préfèrent se projeter sur l’au-delà en faisant emmerder ceux d’ici-bas ou encore préfèrent se projeter sur des projets insensés pouvant leur assurer une éternité ici-bas en faisant plus emmerder ceux d’ici-bas qui n’arrivent pas à joindre les deux bouts, elle reste quand même l’outil de référence avec ses variantes vernaculaires.
On voit par là que la liberté d’Expression est déjà conditionnée par les pouvoirs (au pluriel, un seul pouvoir regroupe plusieurs pouvoirs) qui s’en servent et la soutiennent dans son existence et son développement. On sait aussi que c’est le pouvoir le plus puissant qui rend sa langue universelle ou commune et oblige tout le monde à l’adopter pour pouvoir survivre, quitte pour chacun ou chacune (pays ou société) de maintenir sa propre langue en survie en l’utilisant pour la communication et les échanges locaux plus ou moins larges, ce qui la ramène à une langue vernaculaire même si elle est adoptée par le plus grand nombre possible.