Après les scandales d’agression sexuelles et de harcèlement chez Les Verts, les jeunesses socialistes, les jeunesses communistes, Les Inrocks, c’est au tour de la rédaction de France info de nous montrer l’envers du décor.
La gauche sociétale, libérale-libertaire et progressiste aurait-elle un problème avec les femmes ?
Ces champions de la lutte contre toutes les discriminations, ces apôtres de la tolérance, ces hérauts du combat féministe seraient-ils d’affreux phallocrates ?
Ces rédacteurs en chef, ces cadres des rédactions parisiennes et des appareils politiques profitent-ils de leur positionnement hiérarchiques pour obtenir des faveurs sexuelles de la part de stagiaires et autres jeunes diplômées ou militantes désireuses d’intégrer leurs équipes ?
Cela dit, c’est cohérent. Après la théorie, la pratique. Et comme chacun sait, dans le métier soit t’es une pute, soit t’es au chômage.
Au-delà, tous ces scandales nous renseignent bien sur les moeurs et les petits travers des élites culturelles et politiques parisiennes, celles qui nous disent à longueur d’antenne comment être, comment penser et comment voter.
Le décalage avec les injonction du politiquement correct dont ils sont les principaux relais et agents est plutôt saisissant : injures, extorsions de faveurs sexuelles, pressions psychologiques, chantage, pornocratie, promotions canapé, vol et recel de données personnelles, vulgarité, racisme, sexisme, hypocrisie, cupidité... Mais tout ceci n’est que la partie visible et dicible de ce qui se passe de l’autre côté du miroir.