Les Gilets jaunes c’est Jésus Christ et en face c’est le Diable
23 janvier 2019 15:15, par Domino
Le mondialisme n’est pas libéral.
Le libéralisme authentique défend le principe de subsidiarité et donc, le droit des peuples de décider de ce qui les concerne.
Le libéralisme défend avec juste raison la liberté des échanges et la concurrence comme facteurs d’excellence et d’accroissement des richesses : toute entreprise devrait pouvoir vendre ce qu’elle produit dans le monde entier, avec le minimum de contraintes réglementaires et fiscales. Ça, c’est la théorie.
Qu’en est-il en réalité ? Deux types de pouvoir cherchent à réglementer les échanges, ou à en tirer profit : les banques et les multinationales d’une part, et les Etats d’autre part.
Or, il se trouve que les premières ont acquis tant de pouvoir de par leur capitalisation et l’octroi du crédit dont sont demandeurs les Etats, que ces derniers sont constamment obligés d’en tenir compte dans leurs décisions, quand ils n’ont pas perdu toute liberté par la corruption de leurs dirigeants. S’ajoutent à cela les liens incestueux qui se sont développés entre les administrations et les milieux économiques et financiers dont le pantouflage des élites françaises offre un exemple typique.
C’est ce jeu complexe de pouvoirs au niveau international qui est présenté comme "libéralisme". Il n’a en réalité que peu de rapport avec une réelle liberté des échanges dans la mesure où les grandes entités économiques et financières ont les moyens d’écarter les nouveaux entrants et d’orienter les législations dans le sens qui leur est favorable.
Alors que les pouvoirs politiques, ne détiennent plus l’essentiel des leviers de décision, ce sont eux qui sont les répondants devant les populations. D’où certaines révoltes...
Le vrai pouvoir qui, in fine, est le pouvoir monétaire et financier, a échappé aux Etats depuis longtemps. Ce pouvoir s’est également approprié l’essentiel des médias, ce qui lui permet d’instrumenter des idéologies opposées - par exemple le libéralisme et l’écologisme, nouvelle version de l’opposition entre capitalisme et marxisme - pour rester les maîtres du jeu.