Les canaris

De pieux et gros pélicans vivaient autour de réserves nutritives fort bien fournies...ils s’en servaient de généreuses parts, c’est ainsi qu’ils rotaient quelque peu en volant...
Ils savaient ce qu’il convenait de faire, guidaient les autres (le plus grand nombre), leur disant qu’il était fort judicieux pour tous, et pour l’avenir de leurs œufs, de se contenter de maigres vermisseaux et de piètres logis dans la périphérie.
De petits canaris jaunes commencèrent par battre de l’aile, vouloir casser un peu la graine, et à se réunir en rond...d’autres oiseaux et pigeons se rallièrent, ils volèrent de concert larguant moult fientes dans la zone des pélicans...outragés, ceux-ci consentirent bien à balancer quelques maigres subsides, suivies et tout de go par le vol d’une escadrille de faucons (ne pas confondre avec néocons) plus vindicatifs que pourceaux en diète... des plumes volèrent de tous côtés...les pélicans rageaient de tant d’audace chez les sans goitres...
Le Paon de la rivière kwaï (siège du pouvoir chez les oiseaux), arriva en tortillant du croupion, lança de bien pâles planifications sifflées à son oreille par le hibou Attali( conseiller de tous les chefs à plumes), si bien que, les oiseaux de la périphérie les qualifièrent d’oiseaux de mauvaise augure...après bien des prises de bec, le pouvoir en avait pris du plomb dans l’aile...tout commença