Guigue est prisonnier de son tropisme gauchiste.
1/ C’est la gauche libérale et franc-maçonne de la IIIème République qui a justifié la colonisation du continent africain (entre autre), par mission civilisatrice. Des loges maçonniques auxquelles n’a cessé d’appartenir un certain JL Mélenchon, soutien de l’intervention armée des forces de l’OTAN en Libye, que M. Guigue a pourtant soutenu lors des deux dernières campagnes présidentielles.
2/ C’est la droite, gaulliste en l’occurence, qui a fait seule la décolonisation.
3/ Le communisme, qu’il fut soviétique ou chinois, et dont M. Guigue revendique la filiation, était indubitablement un impérialisme, et à défaut d’être un colonialisme par les masses, il fut un colonialisme par les esprits.
4/ M. Guigue, sur la question israélo-palestinienne spécifiquement, feint de méconnaitre le pouvoir exorbitant, démesuré, du Lobby judéo-sioniste sur les gouvernements occidentaux : français, britanniques et américains en particulier. Ce pouvoir, notamment de diabolisation et de contrainte sur l’exécutif, interdit une critique trop virulente à son égard et à l’égard de la politique d’Israël sous peine de mise à l’index définitive, d’excommunication, faisant barrage pour l’accès aux responsabilités. Voire le précédent fort instructif concernant JM Le Pen et le FN de la grande époque, que M. Guigue n’a jamais soutenus par le passé, et a même sûrement conspués de concert avec l’ensemble d’une intelligentsia qu’il prétend critiquer à présent, trente ans après la guerre.
5/ M. Guigue accuse commodément les lampistes français (Sarkozy, Hollande, Macron...) des guerres d’ingérences néoconservatrices, en se gardant bien de rappeler que c’est le puissant lobby susmentionné qui a été le véritable moteur, le fer de lance, desdites guerres (BHL, Kouchner, Gluksmann en France ; Perle, Wolfowitz, Kagan, Podhoretz aux USA). Il se couche donc devant par trouille, se comportant exactement comme ceux dont il dénonce prétendument l’incohérence des positionnements.