Vous avez pointé, et les commentaires aussi, le côté rigolo de cet encart et le virage humoristique au 2ème degré que semble vouloir désormais prendre El Punto pour ralentir sa chute libre mais subventionnée vers le lectorat zéro.
Cette énième mention - toujours à la sauvette, remarquez-le - d’Alain Soral et/ou E&R dans le discours mainstream sert à chaque fois de pseudo-légitimateur sur l’aspect "on est dans le réel, on voit ce qu’il se passe" relativement au "premier site politique" [ce sont eux qui le disent, maintenant], comme aussi de clin d’œil à la fraction du lectorat qui fréquente E&R, quand bien même il en est dit du mahahal.
Statistiquement parlant, la masse critique (dans tous les sens du terme) atteinte par E&R attire mécaniquement un lectorat a priori non concerné par le combat social et la sauvegarde des valeurs, ce qui donne la tremblote à ces EHPAD de l’actualité et de l’expression libre que sont devenus nos médias, qui doivent tenir la ligne assignée par l’Empire et le Capital.
La dernière rigolade en date est le réveil en sursaut, gueule de bois et yeux bouffis, des défonceurs de la liberté de penser, sur la guerre du Yémen, avec comme feu vert la tactique éculée de l’énième photo tire-larme venue d’outre-atlantique d’un enfant pas très tonique (I.A. Shamir a titré là-dessus, il y a quelques mois : http://www.israelshamir.com/french/ca-suffit-les-images-de-gosses/)
En fait, je ne viens pas sur E&R parce que je suis d’accord avec tout ce qu’il s’y dit, mais parce qu’on ne m’y prend pas pour un *. Et de cela, avec l’absence de publicités, je remercie sincèrement AS et E&R et tous les gens qui aident.