Viande en crise : la filière défend son bifteck
23 octobre 2018 01:39, par RrexX
@pleinouest35
Soit. Je pense que la liste des grands penseurs omnivores sera plus longue que celle des végétariens, ce qui ne retire rien à la qualité de leur réflexion.
Comment expliquer que l’homme primitif, notre ancêtre, se soit intéressé à la consommation de viande au lieu de cueillir et brouter ce que la nature lui offrait et qui aurait dû satisfaire ses besoins nutritifs ? Au lieu de se fatiguer à courir derrière des bêtes sauvages au péril de sa vie. Qu’y avait-il donc dans cette viande que le végétal lui refusait ?
Certes la préhistoire est loin et le canapé tout près, et les besoins énergétiques ne sont plus les mêmes, quoique.
Le circuit de distribution a bien changé mais nous devons manger pour survivre. Et il est vrai qu’un cadavre de laitue nous parle moins qu’un cadavre de bovin.
De mon côté je refuse l’injonction végétarienne bâtie sur la souffrance animale.
Je ne mangerai plus de chair animale le jour où :
toute maltraitance animale sera abolie (dont le génocide des moustiques dans les cabines d’avion)
il n’y aura plus de guerres, de massacres et de tortures d’humains
il n’y aura plus de pédophilie, d’exploitation de l’homme par l’homme
etc..
dans ce monde peace and love où l’air nous nourrira plus une petite pilule rose une fois par jour au réveil (bleue pour les vieux). Ce sera le paradis.
Sinon l’Inde c’est pas loin, mais c’est crade. On n’y mange pas les bêtes, mais on y maltraite les humains en toute légalité. A chacun son truc.
Plus sérieusement, si le bien être animal est dans les textes, sur le terrain on est loin du compte et là il y a un sacré boulot à faire.