La Russie a quitté cette liste au mois de mai lorsqu’elle a fortement réduit ses obligations américaines de 48,7 milliards à 14,9 milliards de dollars.
En précisant que les 48,7 milliards ne sont eux même que le reliquat d’un montant initial qui était de l’ordre de 100 Milliards, et dont la moitié venait d’être liquidée (juste pendant le mois précédent, si ma mémoire est exacte).
Au total, c’est presque 90% de 100 milliards que Poutine a bazardé. Le petit reste ne serait justifié que par des nécessités purement techniques.
Pour revenir au Grand Turc, l’hypothèse selon laquelle l’Europe, plutôt que la Chine, viendrait au secours de la livre turque gagne en probabilité aujourd’hui :
L’Empereur Erdogan et Son Altesse Sérénissime Emmanuel 1er ont taillé une bavette au bigophone aujourd’hui. Il en ressort que le Palais de l’Elysée déclare officiellement être attaché à la stabilité financière de la Sublime Porte, et concrètement, Bruno Lemaire va bientôt rencontrer son homologue turc.
Hier, la bavette Merkel / Erdogan aurait débouché sur la discussion, aujourd’hui, des ministres des finances turcs et allemands.
Bon, il y a des banques allemandes et françaises qui seraient bien plantées si la débandade de la livre turque perdurait....