Dans mon enfance, la France était rétrograde, arrièrée, nationaliste et identitaire, on ne fermait pas la maison, sauf parfois la nuit, je faisais seul, dés 6 ans, les 5 kms qui me séparaient de chez ma grand mere et les 2 pour aller à l’école.
Le vouvoiement était la norme et les injures une rareté. Le regard social très prégnant.
Les habitants de ma rue s’entraîdaient : celui qui avait une voiture, celui qui avait le téléphone, celui qui achetait le journal, celle qui avait fait de la soupe pour les plus pauvres, les malades étaient soignés par le groupe et les morts veillés par tous.
Puis 68 est arrivé : la modernité, les réformes progressistes, le pluralisme, l’ouverture, le féminisme, le gauchisme, l’immigration massive, le multiculturalisme et depuis, tout va beaucoup mieux.