Fuir Paris, tu m’étonnes
Au regard des seules naissances actuelles, dans 20 ans 75% des jeunes de 20 ans seront d’origine maghrébine.
Je défie un blond aux yeux bleus de se promener à Barbès en plein jour et de se sentir confortable dans son pays, entouré de ses compatriotes, voire d’en revenir psychologiquement indemne.
Les franciliens vivent pour la plupart dans des cages à lapin tellement l’immobilier est cher. Paris est sale, on y fait plus la fête depuis bien longtemps, on y roule plus, on y a peur. Les gens sont fermés, stressés, tristes. Chacun sait qu’à la moindre étincelle la situation peut vite dégénérer. Et compte pas sur les flics pour t’aider.
D’ailleurs même les flics, les pompiers et les médecins rasent les murs et ne rentrent plus dans certains quartiers.
Bien sûr il est des quartiers où on peut échapper à tout ça et côtoyer l’élite. Mais il faut être l’élite pour à la fois vivre, travailler et sortir dans ces quartiers. A défaut, tu passes fatalement une partie de ton temps dans ce gloububoulga.
Et la mauvaise herbe étant envahissante, elle conquiert chaque jour plus de terrain.
Il suffit de regarder qui est dans la rue passé 10h du mat en semaine pour comprendre qui est au boulot pour faire tourner le système et qui en profite. Quand je vois passer un groupe d’écoliers qui se rend au gymnase du coin, je m’amuse à compter les têtes blondes. Et chaque fois la même conclusion : c’est mort.
Les chiffres avancés dans cet article confortent ce point de vue.
Là où cet article reste dans le politiquement correct, c’est quand il avance pour seule raison le simple métro-boulot-dodo. Mais ça fait 40 ans que les parisiens vivent ce train-train quotidien. Hors, l’exode actuel est un phénomène récent.
Il va s’amplifier encore.
Celui qui a plus de deux neurones finit par voir ce que les médias ne disent pas : Paris c’est mort. Donc repli stratégique à la campagne.