Et dire qu’il y a quelques siècles on parlait français, gascon et anglais à Bordeaux, français, basque, espagnol et gascon à Bayonne sans problème, sans embrouille...
Désormais, on a affaire à des francophones unilingues qui l’écorchent quand même, ou mieux, à de valeureux indépendantistes bretons et corses... qui ne parlent pas un mot de breton ni de corse. Quel monde !
Vive le plurilinguisme plutôt que de faire des gueguerres puériles.
La priorité étant d’abord de remonter le niveau alarmant en français des jeunes, puis de se tourner vers les langues des voisins, puis les langues régionales.
Concernant le patois parisien, il a évidemment souffert du fait de la prédominance de la ’’bonne langue parisiennes’’, de la noblesse et de la bourgeoisie. C’est comme la culture. La Bretagne, la Corse et l’Alsace sont riches culturellement dans l’imaginaire collectif. L’île-de-France... un peu moins.
Moi ça m’évoque certes les petits cafés fleuris des ruelles bucoliques parisiennes, mais surtout les barres d’immeubles grises à perte de vue, ou dans le Pays de France, le berceau de la France, rien sauf des champs à perte de vue. Peu de lacs, de dénivelé, de rivières, d’expression culturelle forte... ils sont sous la coupe de Paris. Mais Paris tournant américain et anti-français...
Concernant la langue, il est dit que le français le plus pur se parle à Tours. Ce qui est assez loin de Paris. C’est étonnant d’autant qu’il existe un parler de Tours et un dialecte d’oïl tourangeau.
Le français standard serait-il du tourangeau et pas du parisien ?