« Mais quand l’école de masse qui écrase les particularités des enfants se sera effondrée sur elle-même, telle une géante rouge, alors il pourra y pousser quelque chose d’intéressant. »
Ceci me faisant penser à un certain livre, je dirais que le « scénario du travail » n’existe pas dans cette idée flottante d’ikigai – l’idée reste en l’air, le diagramme couché sur papier n’étant que le simulacre d’une philosophie.
Le capital aura pris soin de rajouter – ou de le renommer – le cercle du bas… le « comment puis-je être payé » créant une assourdissante dissonance dans un questionnement aussi essentiel.
Ou comment faire croire que le temps de travail est égal au temps de vie… le bénévolat ? Il ne le connaît pas. Un moyen de plus de revigorer le « besoin de travail de la société », de nous dire que le sens de la vie est partiellement monétaire – l’impureté qui nous intoxique.
Votre sens de la vie est-il un combat contre cette fausse réalité, contre la manipulation, contre l’argent ? Eh bien d’accord, tant que ça rapporte, vous pouvez le faire ; n’oubliez simplement pas le cercle du bas…
Sinon, il n’y aura point d’ikigai pour vous, vous ne serez qu’un kamikaze anecdotique, un coup de vent s’évanouissant contre la falaise diabolique de la masse.