Cinéma : le Conseil d’État assouplit la classification "X"
24 janvier 2018 01:03, par In illo tempore
La synthèse finale des décrets sur l’article de bfm est édifiant : ils se sont sentis obligés d’enrober la licence (au sens originel de grosso modo "liberté sans foi ni loi") 2017 d’un fatras de moraline, à peine s’ils ne réécrivaient pas la constitution de la Ve.
Et tout les enfants et les ados immolés sur l’autel du fric, puisqu’il ne faut pas gêner la commercialisation des films (édifiant commentaire d’A. Azoulay, en effet ; j’espère qu’elle l’assume à fond et le fait figurer sur son CV).
Mais enfin ! Un réalisateur connaît la loi et son producteur aussi, non ? C’est à eux d’assumer les risques artistiques, pas au jeune de public de se retrouver face à des scènes gênantes sinon choquantes, voire traumatisantes.
La puissance publique n’est même plus foutue de protéger la génération qui vient.
C’est le règne de Mammon. Je vais boire un pot chez Cardonna Babybel, ça va me détendre.