Le service public offert par les différents départements et sociétés étatiques français était l’un des meilleurs au monde,au temps du général de Gaulle et Pompidou. L’un des leviers de cette performance est,à l’évidence,la probité morale des responsables. Les cas de corruptions étaient pratiquement collés à la peau des voyous aux commandes du pouvoir dans le tiens monde. Fut un temps...
Une période d’incertitude a pointé du nez au temps de Giscard,malgré quelques innovations,notamment avec le tgv et le parc des centrales nucléaires électriques. Il est vrai que l’incertitude a été déclenchée par le
premier choc pétrolier. Et depuis 1981,le recul de la qualité du service public n’a cessé de s’accentuer pour toucher le fond
en cette sinistre époque. Bien évidemment,le service que l’Etat doit rendre à ses citoyens est une dialectique globale de fonctionnement des
différents départements sectoriels et la dynamique socio-politique qui
préside aux mouvements des ressorts de la société. Cela veut dire,que
lorsque le corps politique ne prend plus appui sur les fondamentaux de l’intérêt de la population,mais se focalise,plutôt,exclusivement sur
les plans occultes de l’oligarchie,et que d’autre part,les citoyens
abandonnent tout contrôle de l’Etat aux seules échéances électorales,alors on assiste à la débandade
actuelle. Qui se soucie,depuis deux ou trois décennies,de l’emploi comme moteur de la société et de son projet civilisationnel ,de la performance de l’agriculture,de la pérennité des trains et de leurs sécurités,de l’éducation des générations montantes et du rayonnement culturel du pays,qui,jadis donnait fierté à chaque citoyen au delà des frontières,...
Aujourd’hui,et seulement grâce à l’inertie héritée des performances des
trente glorieuses qu’un régime minimale de fonctionnement des services publics est assuré,mais pour combien de temps ?...
Comme dirait Chateaubriand : à la femme citoyenne,il est décent de
pleurer,à l’homme citoyen de se souvenir.