Erdogan a fait une allusion coranique au commandement de tuer les juifs !
13 janvier 2018 23:31, par AbduErdogan est un grossier personnage. Toujours dans la provocation.
Allez comprendre pourquoi toutes ces histoires de petites gens sont nées en Irak-Syrie et pas au Maghreb... Qui a créé en premier ces faux hadiths ? Si on se réfère à Nietzsche : jamais au sein des aristocraties guerrières mais chez les vaincus dont la volonté de puissance ne peut s’exprimer que par des attaques spirituelles. La guerre de l’esprit. - ce n’est qu’après, constatant que la populace irakienne trouvait de « bons motifs » à son ressentiment, que les Omeyyades vont faire la même chose. « C’est de bonne guerre », dira l’ironie. Nullement à l’aise dans cette activité - le guerrier à cheval n’est pas un prêtre -, l’élite omeyyade, riche, payera des mutazilites (!) - qui ne sont que des prêtres déguisés. Leur indignation à la Kouchner disparaît dès qu’ils tombent dans le caviar et le luxe de leur ennemi ! A ce propos, Arkoun avait rapporté les dires d’un mutazilite : Pour avoir les faveurs d’un Omeyyade, tout était bon : flatteries, croyance, mécréance,... - pour que ceux-ci leur fabriquent des hadiths favorables et les diffusent dans la rue... La dialectique chiite-sunnite est presque née.
L’Empire a beau s’appuyer sur le dévouement de ses partisans ; les peuples qu’il tient en soumission ont aussi un esprit de corps, et chaque peuple se croit assez fort pour rester indépendant. Voyez, par exemple, ce qui s’est passé en Ifriqiya (actuelle Tunisie) et au Maghreb depuis le commencement de l’islamisation jusqu’à nos jours. La population de ces contrées est composée de Berbères, peuple organisé en tribus dont chacune est animée d’un vif esprit de corps. Lorsque l’Islam eut pris pied chez eux, ils retombèrent dans leur habitude de révolte.(...) Dans l’Irak, à la même époque, ainsi qu’en Syrie, un pareil état de choses n’existait pas. Ibn Khaldoun
Muslim et Boukhary n’ont jamais affirmé que leur travail était définitif. Ils ont cherché l’erreur avec une méthodologie impliquant toute la configuration pulsionnelle requise - la probité philologique - et c’est pour cette raison que des savants ont jugé leur travail pertinent. On cherche les erreurs et ce qui reste, ce qui n’a pas été écarté, peut encore être analysé... Depuis quand une méthodologie reçoit le qualificatif de vrai ?