Il faut avant tout reconnaître si telle action a pour cause la peur, ou le devoir (moral) - sauf que la peur est instinctive et le devoir, rationnel.
Par exemple, l’action de fumer a pour cause des causes la peur - et non le devoir.
Il faut juste observer ses réactions attentivement car beaucoup d’actes sont faits par habitude ou par identification à un ego (mental) ou à un groupe.
Une fois que l’on voit mieux pourquoi on agit comme ci plutôt que comme çà, on peut se mettre à considérer la peur comme un excitant plutôt que comme une barrière.
Par exemple, arrêter de fumer engendre la peur du manque mais considérer cette peur comme un challenge, un défi sur soi, est le seul moyen de la dépasser. Si la peur n’est plus là, alors çà devient très facile d’arrêter de cloper, une simple décision.
C’est pareil pour tout, question de point de vue, si on se place "avant" la peur, auquel cas on s’y soumet, ou si on voit "après" et dans ce cas on la dépasse. Le devoir qui n’est alors plus freiner par la peur, apparaît donc comme quelque chose de stimulant, d’enthousiasmant et non plus comme une corvée ou une souffrance.
Beaucoup prennent des décisions "au gré du vent" sans vraiment regarder pourquoi ils agissent ainsi, par mimétisme (effet de groupe, idéologie) ou par peur (toujours diffuse et instinctive) - par exemple le commentaire pulsionnel à chaque tweet - la psychologie ou la psychanalyse n’ont rien à vous apprendre, il s’agit de reconnaître en soi, par l’observation, si telle action est causée par une peur sous-jacente, ou par le devoir objectif - si c’est le cas alors celle-ci est légitime, intègre, pas de problème.