Bizarre ! On savait que le délit d’opinion n’existe pas aux États-Unis. Ce n’est pas eux qui nous surprennent au fond. Non ! Ce qui nous surprend, c’est l’abstention des pays européens. Ukraine exceptée dont on connait le positionnement historique en partie anti-russe et pro-allemand.
Bien-sûr, on peut penser qu’il s’agissait de ne pas tomber dans le piège tendu par les Russes qui sont totalement faux-jetons dans l’affaire, car la seule chose qui dérange les russes dans le nazisme, c’est que le nazisme soit porté par les allemands (qui leur ont fait la guerre, et quelle guerre). En effet, qu’est-ce qui ressemble le plus au National-socialisme de Hitler que le National-communisme de Staline ? Hé oui !
On pourrait donc le penser à condition d’oublier l’obsession maniacodépressive de l’Europe au sujet de la question juive. Donc, nous nous interrogeons... Et nous ne sommes pas loin de penser qu’en s’abstenant d’interdire ce genre d’apologie au niveau onusien, bien que ce soit déjà interdit au niveau de la quasi totalité des pays européens, les élites européennes (unanimes) ont fait un calcul. Mais lequel ? Aucune idée...
Nota bene : ne pas se formaliser sur les généralisations du type "les russes", "les Européens" etc. Il s’agit des décideurs russes etc. bien évidemment.