Cette approche furtive (dans les coulisses, dans l’ombre, derrière nos dos) me fait penser à certaines des révélations que l’on trouve dans le livre de Philippe de Villiers Le moment est venu de dire ce que j’ai vu. En voici deux :

Claude Cheysson (ancien ministre français aux Affaires étrangères et membre de la Commission européenne) : "Dès les origines, nous nous sommes placés dans l’adémocratie. On a toujours mieux avancé hors du contrôle démocratique." (157)

Giuliano Amato, le rédacteur de la Constitution européenne et le concepteur du traité de Lisbonne : "Je préfère avancer doucement et démembrer les souverainetés pièce par pièce, retourner à la période d’avant Hobbes... La démocratie n’a pas besoin d’être souveraine." (318)