#NIPNIC – Trois nouveaux épisodes !
5 mars 2017 23:57, par goy pride
A mon humble avis il est hautement improbable que le mâle humain ait été ignorant de son rôle joué dans la grossesse d’une femme. En effet même un vulgaire babouin mâle est capable d’identifier sa propre progéniture de celle d’un mâle rival par exemple et ainsi protéger la ou les femelles qui portent ses petits plutôt que de s’emmerder avec ceux des autres. D’ailleurs la conscience de sa paternité et la capacité d’identifier ses propres descendants afin de les protéger et optimiser ses chances de propager ses gènes et non pas ceux du voisin (plombier ?) est une des préoccupations des mâles de certaines espèces animales, l’homme y compris.
A mon avis la conscience que l’union d’un mâle et d’une femelle donnera une progéniture est de l’ordre de la connaissance instinctive. De plus il ne faut pas sortir de Saint Cyr pour réaliser le phénomène de cause à effet entre l’irrépressible envie d’insérer son pénis dans le vagin d’une femme pour y laisser une substance particulière (la semence, la graine...déposer dans le fertile réceptacle...) et la survenue d’une grossesse très rapidement détectable par l’absence des règles et divers autres signes physiologiques. Il semble inconcevable que l’homme ait été ignorant du rôle de l’accouplement dans la perpétuation de la vie. Il ne faut pas non plus être Sherlock Holmes pour constater l’évidente ressemblance des enfants avec certains membres mâles de la tribu...Enfin sans la compréhension des phénomènes liés à la reproduction l’homme n’aurait jamais été capable de cultiver des plantes ni de domestiquer des animaux. Comprendre les phénomènes liés à la reproduction est le b.a-ba de l’agriculture.
La compréhension instinctive ou pleinement consciente et intellectualisée de la complémentarité des éléments mâle et femelle dont l’union permet la reproduction date très certainement de la nuit des temps et par ailleurs n’est pas unique à l’homme car comme cité plus haut les mâles de certaines espèces animales savent parfaitement discriminer leur propre progéniture de celle d’autres mâles.