Ces gens-là me fascinent.

C’est un fascination scientifique, un émerveillement face à la capacité d’adaptation qu’ont certains êtres vivants de tirer le maximum de leur milieu, sans aucune limitation de morale, de respect des autres, de sens du bien commun. Une sorte d’égoïsme pur qui se développe comme une cellule cancéreuse : une puissance énergétique impressionnante pour la domination du milieu et la création d’une nouvelle forme de vie au sein de son hôte.

Admettons-le : par leur habilité, leur travail et leur abnégation, ces gens-là sont utile au corps social, qui doit apprendre à se défendre d’eux comme le corps biologique doit apprendre à se défendre d’agents allergènes. Ce rôle fait qu’ils méritent au moins toute notre compassion.