Il est intéressant de regarder les expressions entre ces deux visages et leur langage corporel en coupant le son, je vois :
Trump passant d’un regard vigilant lorsqu’il boit, à dubitatif, son expression combative est globalement relâchée, il change 3 fois d’expressions sans lire de notes, fait preuve d’assurance et de fermeté ;
Clinton est grimaçante, elle passe très vite du rire crispé, au regard noir, elle produit un mouvement de tangage avec son corps, d’avant en arrière comme un rockingchair, (Hollande bascule de gauche à droite par manque de conviction, il génère l’endormissement). C’est le signe d’un stress, Clinton est pressée, embarrassée par ce débat, au risque d’irrité le téléspectateur, elle manque de spontanéité à la différence de Trump qui rebondit, malgré le journaliste qui vient l’interrompre par une demande de condamnation formelle qui n’engage que lui dans ce spectacle médiatique. Clinton à la sérénité crispée passe par 6 changements d’expression dans le même lapse de temps, elle lit des notes en accusant l’autre d’être une marionnette : énorme, elle accuse Trump d’être de connivence avec Poutine sans preuve, mentir toujours, partout, tout le temps, encore et encore.
Sur le fond, Trump indique l’étonnement des autorités russes concernant le “laxisme” de Clinton et d’Obama, au sujet du renouvellement des armes nucléaires russes : Wall Street a besoin d’un nouvel “ennemi de la finance”, un vrai, plus crédible que Daesh, Bashar El-Assad ou Flamby à 4%.