Avant Trump, le public américain (des gens informés, donc des internautes) plutôt désespéré de tant de trahison systématique des hellites, avait choisi SON représentant parmi les gens en vue. Un qui ne traînait pas de casserole, et leur paraissait intègre, avec une logique économique plutôt éprouvée et correspondant à l’esprit d’entreprise à l’américaine.
Ce fut Ron Paul. Le public, soulevé d’un immense espoir, vint l’acclamer à chacune de ses réunions publiques pour le diriger dans le bon sens, celui du service public.
Aux élections, Ron Paul reçut des quantités de dons d’entreprises et de particuliers, et d’encouragements et soutien vocal et numérique des autres : info diffusée, dessins, photos, vidéos, écrits, débats, assistance enthousiaste...
Et puis brutalement, Ron Paul interrompit tout, retira en plein processus électoral sa candidature et déclara que l’argent reçu servirait à une fondation, une librairie, l’édition d’idées libérales à la gloire de l’or...
Pourquoi ? Menaces sur sa famille ?
Tout retomba.
Le public perdit espoir dans le système et qui que ce fût qui en venait.
C’est pourquoi la méfiance est plus grande maintenant. En France le scepticisme (trait de caractère national) à force de voir tout échouer mène à se méfier des orateurs. Encore un, pense-t-on, qui parle d’or et se fera récupérer.
On n’arrive plus à croire à un changement.
Et pourtant il est logique. Il est même inévitable. La branche pourrie peut rester longtemps en place, mais le jour vient où elle tombe.
Ce Trump est original, il pourrait être une sorte d’ange envoyé du ciel.