1 agriculteur sur 3 gagne moins de 350 euros par mois
12 octobre 2016 20:10, par késako
Au Moyen Âge (476-1492) et jusqu’au début des temps modernes (1492-1789), existent les seigneuries. Elles sont en principe vassales du roi, mais sont régentées par des seigneurs locaux qui assurent la protection des populations. Pour cela, ils entretiennent des châteaux et des hommes d’arme. En contrepartie, les villageois doivent s’acquitter de taxes diverses.C’est ainsi qu’ils promulguent de nombreuses taxes à destination des paysans :
Les corvées : les paysans doivent rendre service physique au seigneur (nettoyer les fosses... )
La taille : pour se faire protéger par le seigneur, il faut le rétribuer. Cette taxe est payée par les villageois pour se faire protéger en cas de guerre.
Le cens : c’est une taxe fixe, c’est-à-dire que le paysan doit payer tous les mois.
Le champart : c’est le loyer des terres louées au seigneur (manses), il se calcule en fonction de la récolte obtenue.
Les droits de banalité : c’est la taxe des moulins, des fours et des pressoirs que le seigneur a construit pour les villageois.
L’afforage : quand quelqu’un met un tonneau en perce, il doit payer la quantité du tonneau au seigneur.
Le tonlieu : taxe qui permet de s’affranchir de sa seigneurie au profit d’une autre.
Le terrage : C’est une sorte de dîme en nature, prélevée soit sur les blés, soit sur les autres produits de la terre.
Les novales : C’est une taxe qui se lève sur les terres nouvellement défrichées et mises en valeur. Elles étaient ordinairement attribuées au clergé.
L’indire : c’est un droit accordé au seigneur de doubler les taxes dans certains cas particuliers.
Et tout çà sans suicide...