Dans mon lycée, un gars - un petit blanc avec un nom bien gaulois - a pété les plombs et a écrit sur son Facebook qu’il voulait faire faire sauter l’établissement. Une connerie de gamin.
Quiconque connaît l’élève savait qu’il n’aurait même pas osé disséquer une mouche en TP de sciences.
Eh bien, l’affaire est remontée à la Najat et à Cazeneuse. L’inspecteur d’Académie est venu faire tout un fromage le jour de la pré-rentrée ; la moitié du personnel est convaincu que le lycée est visé par DAESH. Le pauvre gars a été interné en HP, alors qu’au pire, il méritait de passer un mauvais quart d’heure au poste de gendarmerie avant de retourner à la maison. C’est un véritable délire : désormais, contrôle des cartes d’identité à l’entrée, places interdites pour se garer, recueil des numéros des voitures des enseignants...
Le "terrorisme" est bien un complot du système qui sert à détourner des vrais problèmes. Sans compter le burkini, qui fait la une des torchons mainstream, dont on se fout totalement quand on a le cerveau normalement conçu (on s’habille comme on veut pour se baigner, point barre). C’est une véritable psychose dans tous les établissements scolaires et en particulier le mien, avec cette affaire ultradébile.
Effectivement, c’était impensable il y a 20 ou 30 ans. Mais la France est désormais mure pour Georges Bush, pardon, pour Sarkozy 2, pour le petit Caudillo néolibéral-conservateur Valls, pour Copé ou pour le néophyte thatchéro-reaganien Fillon. Jamais je n’ai vu ce pays puer à ce point avec cette mentalité des nouveaux cons, souvent anciens 68tards qui ont tourné pire que les bourgeois de Jacques Brel. Un de ces tristes sires (Sarko2, Valls, Copé ou Fillon) sera élu par les millions de veaux gavés de télé, malheureusement.