La dépréciation du rouble des 2013, ainsi que les sanctions, la baisse du prix du pétrole, du gaz, et du nickel ont été de formidables moteurs de croissances pour la Russie, qui ne sait pas renfermée sur elle-même dans une politique isolationniste, souhaité par les Américains.
Pas de filles d’attentes de la population russe devant des commerces aux rayonnages vides, pas de soulèvement ou de signes de protestation de la population russe contre le pouvoir.
Le coup de maitre de la Russie, c’est d’avoir réussi à transformer un inconvénient en avantage.
Durant les deux dernières années la Russie est restée ouverte aux investisseurs étrangers, favorisé sa production au détriment des importations, contrôlé les taux d’intérêt de sa banque centrale (voir : Evgeny Fedorov articles annexes ci-dessous) limités la fuite des capitaux vers l’étranger.
Les investisseurs russes préférant probablement investir en Russie, plutôt qu’à l’étranger, synonyme d’instabilité.
La recapitalisation régulière en dollars de la Russie lui permet encore probablement de poursuivre son rééquilibrage à l’échelle mondiale par des investissements intérieurs.
Cette situation signifiant la fin des ambitions américaines de contrôler économiquement l’Eurasie, scénario que ces derniers ne peuvent absolument pas concevoir.
Les années à venir risquent donc d’être très, très tendues.