"mon horizon de citoyen du monde" dit ce cafard bien planqué dans son 4 pièces parisien, pendant que la plupart de ses "compatriotes du monde" n’ont pas la moitié de son espérance de vie, n’apprendrons jamais à lire et écrire, manquent de flotte, d’energie, sont en guerre, malades, et donneraient cher pour être à sa place.
Citoyen du monde je l’étais jusqu’à ce que je découvre l’Afrique et l’Amérique du Sud, aujourd’hui je sais toute l’indécence et l’hypocrisie que cela implique.
Tu n’es pas citoyen du monde, tu es français, pistonné et chanceux.
Ton vote, ton mode de consommation et tout ce que tu penses, en bon gauchiste, alimentent la pourriture de ce monde.
Mais bien entendu, tu ne te sens pas responsable, non, parce que toi dans ta grande humanité tu es contre le protectionnisme, pour l’immigration, pour le partage avec toutes ces populations dont tu es tellement solidaire.
Tous les objets de ton quotidien, que tu achètes avec ton argent, comme ta bagnole, ton téléphone, tes tomates en décembre, et tout le reste, sont produits grâces au sac de la planète entière, mais toi, tu es "citoyen du monde" !
La formule magique qui permet de dormir sur ses deux oreilles, satisfait de soi, et sûr d’être dans le bon camp, celui des gentils qui aiment l’autre, surtout s’il est loin et fantasmé.
Parce que bon, faut pas pousser, les gamins tu les as quand même changé d’école. C’est leur avenir qui est en jeu, et bien sûr tu n’as pas le droit de prendre des risques avec, sous le prétexte de tes convictions politiques et de ton grand humanisme.
Ce serait vraiment dégueulasse !
"Ils font mentir les miroirs", disait Léo Ferré. Et il avait raison.