L’analyse de De Gaulle est fausse : ce n’est pas la supériorité de l’armement allemand qui l’a emporté en 40 (les forces alliées étaient supérieures) mais la qualité guerrière des soldats allemands, aguerris par la Pologne et dotés d’une audace inouïe. Lors de la percée des Ardennes, un reportage sur la chaîne Histoire ressort le fait que c’est un seul bataillon de quinze homme qui a su créer la panique dans des défenseurs français et a provoqué la percée. Ce ne sont pas du tout "les chars" qui l’ont emporté mais le commandement de ces chars aidés des fantassins.
En revanche, ce qui l’a finalement emporté en 1945, c’est la prodigieuse force de l’industrie américaine qui était capable de fabriquer des bombardiers à la chaîne, et ce n’est pas la qualité des soldats américains qui ont mis près d’une année pour aller de la Normandie à Berlin. Les américains très mal commandés (les officiers supérieurs américains sont des malades mentaux) se sont embourbés partout ce qui a entraîné des dégâts considérables. En Italie, les américains ont même bombardé Pompéi. On voudrait en rire.
Les américains ont fait une guerre industrielle. L’Amérique a importé sa marque de fabrique, l’ignoble. Ils tenaient avant tout à leur confort. Dans une armée en général, il y a 9 hommes engagés pour 1 qui s’occupe de l’intendance. Dans l’armée américaine, c’est le contraire.
Ce que le personnage de De Gaulle a de ridicule dans l’Histoire, c’est qu’il n’a joué de rôle dans aucune bataille de la seconde guerre mondiale. Il a cassé les pieds de tout le monde avec sa doctrine des "chars" du "matériel", mais il n’était nullement le seul à le dire et de plus, l’armée française en avait. De Gaulle a perdu toutes les batailles où il était engagé : la campagne de France, le débarquement à Dakar, la Syrie. Quant au débarquement en Normandie, on s’était bien gardé de le mettre au courant !
C’est triste mais la France n’a pas joué un grand rôle dans sa libération, même si les résistants ont été héroïques.