Il y a vraiment longtemps, j’avais visionné une vidéo dans laquelle on pouvait trouver un accablant rapport de la médecin-légiste qui était chargée de l’autopsie du corps, rapport qui établissait de manière formelle le caractère criminel de cette affaire. Il en ressort que la position des lividités cadavériques fait tomber à plat la thèse du suicide. En effet, le corps de M. Boulin a été découvert face contre sol, dans 30 cm d’eau, alors que les lividités cadavériques étaient tournées dans le bon sens. Cela veut dire que ce n’est pas la noyade qui a entraîné la mort, que la personne a été tuée alors qu’elle était sur le dos et jetée à l’eau post-mortem. Les flics disent qu’un mort cela ne parle pas, un mort non, un cadavre oui ! Et c’est là tout le rôle de l’autopsie, de faire parler un cadavre. Et Dieu sait qu’il parle !