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Pas pour l’esbrouffe ou pour faire un coup de buzz mais sur le long terme, pour le sérieux.
Car à lire les laborieuses justifications d’absence blanruesques, pas difficile de déterminer où se trouve le sérieux, la constance. Il reproche par exemple à Alain d’en avoir une moins grosse car n’ayant pas diffusé le film Un homme à l’époque (on voit mal en quoi cela a pu gêner quelqu’un qui n’a "jamais été soralien" d’ailleurs) ; c’est très con car cela montre juste que Alain a l’honneur de ne pas déserter un combat qui n’est pas strictement le sien - et qu’il y met les moyens lui : journaliste, avocat, publicisation, édition d’ouvrages connexes ... Il ne s’est pas contenté de jouer au cador en faisant un film sulfureux pour en retirer du prestige symbolique (utile pour la fesse) avant de se défiler progressivement. Tout à l’inverse Alain n’a pas sorti les trompettes à l’époque pour aller ensuite toujours plus au charbon avec une force de frappe autrement plus conséquente qu’une poignée de Vénitiens (cette référence ... dévotion à la proto-Banque ?).
Le Blanrue explique en outre (c’est le mot) qu’il n’aurait su se laisser défendre par le conseil d’un ennemi (Maître Viguier), d’où son absence. Encore une fois c’est très con dans la mesure où son propre conseil (Maître Yon) est également celui de Le Pen fille que ledit Blanrue est censé avoir combattu de toutes ses maigres forces.
Bref en ces matières concernées (courage et constance), la parole du professeur étant sans conteste définitive, laissons-lui la dernière : "Vous, vous me soutenez mais lui m’enfonce."
P.S. : il y a six mois déjà, Alain mesurait dans leur correspondance privée toute la déception que le professeur nourrissait à l’égard de Blanrue et de son attitude lors de la première instance ; on notera qu’il n’en a pourtant jamais fait usage afin de claquer le beignet à un roquet qui passait son temps à lui chier dans les bottes. Je crois que cela porte un nom en français ... la Classe, c’est ça non ?