Étienne Chouard : "La dette est une construction politique qui sert à asservir"
17 mars 2016 08:14, par Scythedor
Il y a l’honnêteté de Chouard. Mais ne ressemble-t-il pas au marxiste qui sort du bois de la plus value extorquée aux travailleurs et qui découvre avec stupeur la réalité de la banque, de l’argent et de ses circuits ? Il y revient. Il y vient. Depuis des lustres l’information est connue et diffusée abondamment, mais on a l’impression qu’elle vient de percer dans cet esprit sincère, après avoir taraudé bien des couches intersticielles de ce cerveau qui cherche. Que les gens qui ont vendu la souveraineté financière de l’état soient ceux qui l’endettent à qui mieux mieux depuis quarante ans, et qui continuent à pondre des lois pour tisser un écheveau toujours plus fin autour de la liberté du peuple, c’est en effet une grande nouvelle. Et quand elle est annoncée avec l’expression de la profondeur de la pensée la plus ouverte, comme une déduction de savantes conclusions préalables, cela rend stupéfait. Bouche bée on en reste. Presque haletant on attend encore une chavirante information et tombe alors dans l’escarcelle des chasseurs de grandes nouveautés, la nouvelle que l’état est détenteur du monopole de la force armée, et que le peuple paie l’impôt le canon sur la tempe. Personnellement j’en suis bien bouleversé de cette nouvelle sensationnelle. Et ma tête s’échauffe devant le spectacle enfin découvert du subterfuge odieux. A si le grand Charles pouvait encore descendre les Champs Élysées et lancer de longs trémolos avec son vibrato de basse "mais Paris Libérée", "la France libérée"... Dans cette lancée, Mr. Chouard empoignerait avec trépignations ardentes, les oeuvres de Bastiat, de Sauvy, et de leurs émules. Sommes-nous en train d’assister à un pivotement de sa cosmogonie ?