Calais : 100 policiers pour 20 militaires qui manifestent en paix
22 février 2016 21:19, par PercevalJe m’inscris en faux au regard de pas mal de commentaires. Se moquer de ces gens sous prétexte qu’ils seraient un peu bas du front pour certains, et moins raffinés dans leurs discours que les adeptes d’une réconciliation, qui eux, auraient tout compris, me semble hors de propos.
Ces gens réagissent avec leurs tripes. Ils sentent que la France ne leur appartient déjà plus, et que, bientôt, ils seront totalement dépossédés de la terre de leurs ancêtres.
Les discours qui relativisent les ravages de l’immigration ne se rendent pas compte du fait qu’une immigration de masse, lorsqu’elle aboutit à la substitution d’une population par une autre, a des conséquences irréversibles, bien plus graves, même, à certains égards, qu’une dictature ou qu’une guerre.
Si la Russie a pu renaître de ses cendres c’est en grande partie en raison du fait que son substrat était le même. L’âme était toujours présente. Une simple étincelle pouvait la faire renaître.
Si vous modifiez le substrat de la France, comme ça devient maintenant irréversible (les projections statistiques sont implacables), vous balayez, d’un revers de main, et de manière définitive, l’âme même du pays, et toute perspective de renaissance.
Que certains raillent ces gens, ici, me désole, sous prétexte qu’ils n’auraient pas la finesse des grands ducs dans leurs discours. Comme F. Cousin l’explique très bien : si ça pète, ça viendra de cet instinct des profondeurs qu’on a tous en nous, et ça viendra pas des mouvements avant-gardistes qui seront très vite totalement dépassés. Les discours subtils ne seront d’aucune utilité.
Lorsqu’un peuple sent qu’il va mourir, il est normal qu’il réagisse, comme il peut, avec ses tripes, avec son coeur. Réagir, c’est être toujours en vie. C’est refuser la mort.