Un autre sujet épineux soulevé que j’ai oublié de mentionner dans mon précédent commentaire : la question de la Sainte Trinité et, je cite, ’’que le Saint-Esprit serait ’’la’’ (?) Femme’’ ... là, on déraille beaucoup.
Dieu, le Père, s’exprime, dans le Nouveau Testament. Au Baptême et à la Transfiguration de Jésus-Christ, la ’’Voix’’ du Père et la Présence de l’Esprit-Saint sont manifestés trinitairement avec Christ, car c’est le Saint-Esprit, ’’qui procède du Père’’, qui manifeste le Christ. Mais, le Nouveau Testament est ’’le temps du Fils’’ : quiconque voit le Fils voit ainsi le Père.
L’Esprit-Saint n’a rien à avoir de Lui-même, qui est Dieu, dans la véritable raison qui explique le restauration de la femme dans son rôle complémentaro-égalitaire cher et Christianisme et honoré au Moyen-Âge, Chrétien. C’est plutôt la Vierge Marie, Bienheureuse MÈRE DE DIEU qui doit ici nous le faire comprendre. Marie est la ’’restauration d’Ève’’ : Dieu, par l’opération du Saint-Esprit, s’est fait Homme de par (dei-para) Marie, Mère de Dieu, Vierge et toujours Vierge. Ainsi, le Sauveur est venu dans le monde par la Femme, alors que c’est par la Femme qu’était venu le péché dans le monde. Il s’agit d’une parfaire restauration, d’un mystère. Nous comprenons donc rapidement pourquoi ’’Notre Dame’’ est la Sainte patronne de la France, et pourquoi dans tout le Moyen-Âge, elle était révérée et honorée, car sans Elle, sans son ’’oui !’’, le Seigneur ne serait venu dans le monde.