Cela reste de la gestion de la pénurie. De pénurie d’argent.
7 h de formation ?
7 h de remise à niveau ?(orthographe, CV, que sais-je encore...)
7 h de travail en contrat aidé ?
Non, 7 h de bénévolat.
C’est vous dire s’il n’y a plus de travail ! (du travail rémunérateur en tout cas)
De toute façon, ne rêvons pas, la réalité est cynique et cruelle : il s’agit d’habiller les trous dans les budgets des conseils départementaux (exemple : Essonne, 1milliard de dettes, une trentaine de départements en grande difficulté pour payer le RSA)
A court-terme, le risque est le suivant : que ces bénévoles prennent la place d’emplois marchands donc avec un salaire (public ou privé qu’importe)
Et dans un avenir proche, la question ne se posera même plus, pourquoi ?
Soit les conseils départementaux ne payent plus le RSA car ils seront en faillite.
Soit on trouvera de la main d’oeuvre encore moins chère que les RSsites bénévoles (quant aux smicards, n’en parlons pas...)
Dans l’UE, comme les Bulgares ou les Roumains. Ceux qui ont des antennes dans le secteur des transports savent déjà.
Ou encore en dehors de l’UE, comme avec le Ukrainiens dont le salaire minimum est de 46 euros, et le salaire médian de 110 euros.
Je vous mets en lien un article intéressant d’Olivier Berruyer sur les niveaux de salaires http://www.les-crises.fr/leurope-so...
Alors, qui sera le prochain bénévole ?