Pour élever le débat (2/2) :
Une question importante demeure : que peuvent faire de leur violence latente les mâles hétérosexuels exploités, s’ils ne peuvent la tourner ni contre la classe dominante ni contre leurs souffre-douleurs traditionnels (bougnoules, gonzesses et pédés) ? C’est une question d’abord psychologique mais aussi très politique.
Voici quelques pistes : la tourner contre soi-même (dépression, suicide), la sublimer dans des activités à violence contrôlée (sports d’affrontement et sports de combat), s’engager là où la vraie violence est autorisée et même requise (unités de combat d’une armée régulière, milice néo-nazie, groupe djihadiste,...).
Et pour ceux qui rongent leur frein, au moins militer pour le retour à une société pré-libérale, autorisant le défoulement (au moins verbal mais possiblement physique) sur les "sous-hommes". On peut supposer que c’est là une motivation non négligeable des militants "tradis".
Parmi eux, Soral fait figure d’exception puisqu’il préconise (à la différence des "identitaires") la réconciliation avec les minorités ethno-culturelles, dès lors qu’on peut constituer avec elles un "front de la foi" face au pouvoir libéral. Mais réconciliation sous-entend souvent "sur le dos" d’un tiers. Tiers parfaitement désigné par la doctrine soralienne : les femmes et les hommes sous-violents, qui ont l’audace de réclamer une égalité des droits contraire à la hiérarchie "naturelle".
On est donc loin d’une simple comparaison de loisirs "privés", mais dans un sujet TRÈS politique.