Je suis resté un peu sur ma faim car j’ai l’impression que les deux auteurs ne perçoivent pas à fond les horreurs liées aux pétrole, qu’ils dénoncent par ailleurs. Je pense bien sûr à l’État Islamique, créature monstrueuse qui permet de faire d’une pierre deux coups : s’emparer du pétrole là où il est le moins cher à produire et faire passer les musulmans pour des arriérés potentiellement coupeurs de têtes dans les pays qui se prétendent avancés.
Une analyse faisant l’impasse aussi sur les théories (et pratiques) alternatives de géophysique pétrolière, comme celle consistant à aller le chercher très profond, là où la théorie classique dit qu’il n’y en a pas... et apparemment ça marche. Pas de mention non plus des (rares) puits qui, après avoir été fermés faute de production suffisante, se sont remis à produire, et en plus un autre pétrole que le pétrole initial. Cela fait pourtant débat (et même débat passionné) au sein de la communauté scientifique.