Examinons point par point l’argumentaire de M. Habib :
"A partir du moment où on est d’une loyauté totale envers le pays où on est élu, je ne vois pas le problème de porter aussi un autre pays dans son cœur."
Sauf que là, on parle de nationalité, donc de droits et de devoir envers un pays tiers. Irrecevable.
"Je défends avant tout mon pays."
Lequel ? Difficile de vous croire sur parole quelle que soit la réponse.
"Serais-je plus compétent en ayant qu’une seule nationalité ? Absolument pas."
Il ne s’agit pas ici de compétence, mais de loyauté et de conflit d’intérêt. Irrecevable.
"Le parlementaire UDI rappelle qu’il a obtenu la nationalité israélienne sur le tard, une dizaine d’années en arrière."
Vous l’auriez eu à la naissance que vous auriez au moins l’ébauche d’un semblant d’excuse. Irrecevable.
"J’entends les débats mais dans un monde en train de s’ouvrir, doit-on vraiment remettre le couvert avec ces questions ?"
Ces questions, comme vous dites, sont centrales dans un position d’élu au suffrage universel direct par la population du pays de l’un de vos deux passeports. Ouverture du monde ou pas. Irrecevable.
Bref, en 5 propositons, M. Habib nous a démontré :
1) Qu’on peut avoir deux passeport et être incompétent.
2) Que sa conception de la loyauté est plutôt flexible.
3) Que se sont bien des israéliens dotés d’un passeport français qui l’ont élu.
Rideau.