D’accord sur sa vision critique d’une France qui n’a pas su comprendre et analyser le mouvement terroriste salafiste dans sa globalité (on aurait déjà du songer à l’état d’urgence suite aux attentats du 7 janvier, mais avec Shengen, de toute façon, c’est le tonneau des danaïdes...)
Son exposé est moins crédible sur les raisons profondes de ces actes ; (en gros pour lui, le terrorisme c’est la loi du talion, du genre "tu m’attaques chez moi, je te réponds").
C’est infiniment plus subtil et complexe que cela, vu qu’on sait que le terrorisme est presque toujours une émanation étatique, qui vise à peser diplomatiquement sur la géopolitique d’une nation (disait Chauprade, quand il était encore cohérent).
Lors de la vague d’attentats de 1995, nous n’étions pas en guerre, et les 2 partis (mlitaires et GIA) cherchaient plus à se signaler, en fait.
La revendication des attentats du 13 novembre ne fait pas tout de suite référence aux frappes que nous faisons en Syrie, ils stigmatisaient un mode de vie "pervers et idolâtre", ce qui masque aussi d’autres raisons (l’arabie saoudite l’a dans l’os depuis le succès de la COP21) ; c’est aussi tout cela qu’il faut prendre en compte ; je prèfère la vision d’un Vernochet, relayée ici, plus complète...